Ensemble folk à la japonaise

Hello la compagnie,

Une robe pour la bichette de chouchounette... que j'ai commencée hier et que j'ai terminée aujourd'hui. J'ai bien fait de prendre mon temps, je suis assez contente du résultat.
Et et et... le tricot que j'ai commencé il y a...hum... un bon mois, je crois.

Voici la bête :



Pour le gilet :
laine alpaga "Matin d'automne" la Droguerie
boutons Toto
modèle la Droguerie

Pour la robe :
coton blanc ajouré ton sur ton du marché de Bron
coton fleuri de la Farandole des Tissus
boutons anciens du stock maternel
biais Toto
modèle F du "Carefree Clothes for Girls", taille 90 sans marges

Commençons par le plus simple : la robe



aucune difficulté dans ce modèle
j'ai choisi deux tissus différents pour un petit effet trompe l'œil... les jupes étant très peu pratiques sur les bichettes, surtout les bichettes de chouchounettes.

Seule modification : je n'ai pas utilisé les boutons "bottines" pour fermer l'empiècement dans le dos. Ces boutons sont très jolis, mais imaginez faire la sieste sur le dos et dormir dessus, mm... ben oui, il faut se mettre à la place des bichettes, parfois. Donc simples boutons pression (et en même temps, ça m'arrangeait).

Par rapport au modèle d'origine tel qu'il est présenté (très cropped néo romantico-grunge), je suis restée plus sage et plus pragmatique : ourlets ordinaires pour ma version...

J'ai eu un doute à un moment sur le biais vert sapin... ça fait un peu Noël avant l'heure !

Après toutes mes mésaventures de têtes en bas, j'ai bien fait attention à coudre le tissu à fleurs dans le bon sens... j'aime beaucoup ce tissu, de très bonne qualité, comme toujours chez la Farandole. Il a un petit air folk, très joli l'hiver...

Concernant la chose en laine qui accompagne la robe...
que l'homme-qui-a-décidément-le-sens-du-compliment compare à une serpillère (une serpillère mon super alpaga de la Droguerie qui m'a coûté un œil !!!).
Premier tricot à déclarer... on lit partout qu'il faut commencer par une écharpe, une couverture, un truc droit pas trop compliqué. Mais moi je voulais faire un gilet... hum (la fille qui ne surestime pas du tout ses capacités !)

Monter les mailles, ça m'a pris déjà du temps, vu que j'ai recommencé quatre fois. La dernière fois, c'était devenu joli... mais le nombre de mes mailles avait sournoisement doublé au bout de quelques rangs. L'alpaga, c'est beau, mais c'est poilu, ça se divise, bref, c'est pas forcément la meilleure laine pour commencer.

Je me suis demandée si j'avais bien observé les vidéos sur YouTube... parce que ce que je tricotais ne ressemblait pas trop à du point mousse, et je cherchais désespérément mes rangs.
Sans compter les trous que j'ai dû boucher... avec des méthodes pas très académiques.
Sans compter la dernière manche que j'avais finie, et que j'ai dû défaire (pas en entier, mais quand même). Il manquait facile 10 mailles à l'emmanchure pour qu'elle soit pareille que la première (faut dire qu'entre temps, j'ai perdu le modèle... hum hum, je suis quiche parfois, je sais !)

Quelques diminutions, augmentations, boutonnières et lisières plus tard, je l'ai, mon gilet.


C'est en forgeant qu'on devient forgeron, il paraît. Je dirais même plus : c'est en tricotant qu'on apprend à tricoter.

J'aime assez cette activité, ça me rappelle le temps où je faisais des bracelets brésiliens. Le contact avec la laine est agréable... Je ne sais pas si je pourrais devenir addict, c'est quand même loooooong, de tricoter, et la moindre erreur se voit (quand on ne sait pas bidouiller comme moi).

Bilan : je suis assez fière de ma serpillère de luxe, et la prochaine fois, je ferai mieux :-)

Quelques vidéos qui m'ont bien servi :

Monter les mailles :

Tricoter du point mousse :


Tricoter une boutonnière :


Tricoter une lisière :



Edit du 27 novembre : photos sur le petit mannequin